Cette semaine, le régulateur national des communications du Brésil, Agência Nacional de Telecomunicações (Anatel), a accordé à OneWeb une licence pour fournir des services de connectivité au Brésil, affirmant que cette décision contribuera grandement à réduire la fracture numérique et à apporter la connectivité aux communautés rurales. Dans le cadre de l’accord, OneWeb a également accepté de construire deux passerelles satellites au Brésil, à Petrolina et Maricá, à partir desquelles l’entreprise pourra étendre ses services à travers l’Amérique du Sud et les Caraïbes…

Cette semaine, le régulateur national des communications du Brésil, Agência Nacional de Telecomunicações (Anatel), a accordé à OneWeb une licence pour fournir des services de connectivité au Brésil, affirmant que cette décision contribuera grandement à réduire la fracture numérique et à apporter la connectivité aux communautés rurales.

Dans le cadre de l’accord, OneWeb a également accepté de construire deux passerelles satellites au Brésil, à Petrolina et Maricá, à partir desquelles l’entreprise pourra étendre ses services à travers l’Amérique du Sud et les Caraïbes.

« L’entrée de OneWeb sur le marché brésilien est une étape importante dans notre cheminement vers la fourniture de services mondiaux. Avec l’approbation historique de la licence d’Anatel et nos passerelles satellites prévues à Petrolina et Maricá, nous sommes désormais en position privilégiée pour remplir notre mission centrale d’amélioration de l’accès à la connectivité pour les communautés de toute l’Amérique du Sud », a expliqué Sunil Bharti Mittal, Président exécutif de OneWeb et fondateur de Bharti Enterprises, le principal actionnaire de OneWeb.

OneWeb a précédemment indiqué qu’il fonctionnera sur un modèle purement de gros, de sorte que les opérateurs de télécommunications et les entreprises brésiliennes devront conclure des accords avec l’acteur satellite afin d’utiliser ses services. Actuellement, OneWeb compte environ 20 clients dans le monde, dont BT, AT&T, Airbus et Telefonica.

L’opérateur de satellites dispose actuellement d’environ 428 satellites en orbite, ce qui lui permet de fournir des services au-dessus du 50e parallèle nord (essentiellement, l’Europe du Nord et le Canada). Au total, 648 satellites sont finalement prévus pour permettre une couverture mondiale, mais la société a rencontré des problèmes de lancement cette année, la Russie lui refusant l’accès à son avion de lancement Soyouz en raison de l’invasion de l’Ukraine et des liens de OneWeb avec le gouvernement britannique.

Depuis lors, la société a conclu des accords de lancement avec New Space India, le prochain lot de satellites devant être mis en orbite plus tard cette année.

OneWeb ne sera pas seul en ce qui concerne les opérations du satellite LEO au-dessus du Brésil. SpaceX avait reçu une autorisation similaire pour que sa constellation Starlink LEO fournisse des services en mai, Elon Musk ayant souligné le potentiel de Starlink pour fournir une connectivité à 19 000 écoles rurales. Le président brésilien Jair Bolsonaro, quant à lui, a déclaré que la présence de Starlink aiderait le pays à « développer le [Amazon] région très riche en biodiversité et en richesses minérales ».

En fait, ce dernier commentaire pourrait fournir une motivation clé à Musk pour conclure l’accord avec le gouvernement brésilien ; Le Brésil est l’un des plus grands producteurs de lithium au monde et l’entreprise de voitures électriques de Musk, Tesla, utilise des batteries au lithium-fer-phosphate.

Par ailleurs, hier encore, Starlink a obtenu l’autorisation de la Federal Communications Commission de fournir des services de communication Internet aux véhicules en mouvement. Pour le moment, cela se limitera probablement aux trains, aux avions, aux camions et aux véhicules de loisirs (VR), Musk affirmant que les terminaux existants sont tout simplement trop grands pour la plupart des véhicules de consommation.

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